L’état du marché immobilier parisien en 2025
En 2025, après plus de deux décennies de hausse solide des prix depuis 2000 (avec une évolution particulièrement marquée entre 2015 et 2020) qui ont quadruplé en un peu plus de 25 ans, le marché de l’immobilier parisien connaît depuis quelques années un tassement. On observe moins de transactions, une certaine stabilité, voire une légère baisse des prix par rapport aux records atteints il y a quelques années.
Si le prix moyen au mètre carré à Paris avait dépassé la barre des 11 000 € en 2020, les années suivantes ont vu ce prix reculer progressivement. En 2025, selon les données des Notaires du Grand Paris et de la Fnaim, le prix moyen s’établit aux alentours de 9 900 à 10 000 € le mètre carré, selon les arrondissements et l’état du bien. Le marché s’est donc réajusté, après avoir frôlé les sommets des années précédentes.
Cette baisse, quoique modérée, s’accompagne de délais de vente plus longs. Il faut désormais souvent plusieurs semaines, voire quelques mois, pour trouver un acquéreur à Paris, alors qu’avant 2020, de nombreux appartements et maisons se vendaient en quelques jours seulement.
Ce tassement du marché est dû à plusieurs facteurs :
- Une augmentation de l’offre : avec les nouvelles réglementations sur les DPE, et le durcissement des critères énergétiques, de nombreux propriétaires ont choisi de mettre leur bien en vente, alimentant ainsi le stock de logements disponibles.
- Une baisse de la demande : depuis les confinements de 2020-2021, les acquéreurs privilégient davantage les plus grandes superficies, les espaces extérieurs, et parfois des villes plus moyennes ou moins denses. L’inflation, la hausse des taux d’intérêt et le taux d’usure limitent également l’accès au crédit. Résultat : le nombre d’acheteurs potentiels pour un appartement parisien classique est moindre.
Les mêmes facteurs se retrouvent dans la plupart des grandes villes françaises, comme Lyon, Bordeaux, Toulouse ou Marseille, où l’on observe également une forme de stabilisation ou de léger repli.
Pourquoi vendre entre particuliers à Paris en 2025 ?
Dans ce contexte d’affaiblissement du marché et de baisse de la demande, la vente entre particuliers peut offrir un avantage concurrentiel non négligeable.
En vendant votre bien sans passer par une agence traditionnelle, vous économisez généralement les 5 à 6 % de frais d’agence. À Paris, où le prix moyen du mètre carré reste élevé, ces frais représentent souvent plusieurs dizaines de milliers d’euros. Cette marge économisée est un outil puissant à votre disposition pour :
- Baisser votre prix de vente (sans diminuer votre gain net) afin d’attirer plus rapidement des acheteurs
- Conserver une marge de négociation pour faciliter la transaction
- Réaliser un gain supplémentaire en profitant vous-même de la différence
Les acheteurs sont de plus en plus sensibles à ces économies et privilégient souvent les annonces de particuliers, convaincus de pouvoir trouver des biens à un rapport qualité-prix plus intéressant.
De plus, la vente entre particuliers permet une relation plus directe avec l’acheteur. Vous contrôlez la présentation, les informations partagées et la négociation. Cette proximité peut créer un climat de confiance et faciliter la prise de décision.
Dans un marché parisien plus concurrentiel qu’il y a quelques années, ces spécificités peuvent faire la différence.
Les conseils de bonne pratique pour la vente entre particuliers
Même en 2025, Paris reste un marché très recherché. De nombreux acheteurs continuent de s’intéresser aux biens de la capitale, et l’intervention d’une agence immobilière n’est pas toujours indispensable.
Toutefois, la vente entre particuliers demande de relever certains défis importants.
Estimer votre prix de vente
La première étape est de réaliser une estimation précise du prix de vente de votre bien. Un prix réaliste, en phase avec le marché, accélérera la vente et facilitera les négociations.
Pour cela, analysez les prix moyens de l’immobilier dans votre quartier et prenez en compte les caractéristiques spécifiques de votre logement (étage, luminosité, état général, présence d’un ascenseur, d’un extérieur, etc.).
Adapter votre prix au marché actuel est indispensable, surtout dans un contexte de stabilisation ou de léger recul des valeurs.
Présenter votre bien
La présentation de votre bien est cruciale. Assurez-vous qu’il soit toujours propre et ordonné lors des visites et sur les photos de votre annonce. N’hésitez pas à réaliser quelques réparations ou travaux légers afin de mettre en avant votre logement.
Portez une attention particulière à votre annonce immobilière. Elle doit être claire, complète, et agrémentée de photos de qualité professionnelle. Indiquez les éléments essentiels (nombre de pièces, surface, étage, ascenseur, charges, proximité des commerces et transports).
Une annonce bien rédigée est votre première carte de visite. Elle aidera à attirer plus rapidement des acheteurs motivés.
Respectez vos acquéreurs : soyez réactifs et acceptez la négociation
Restez disponible et réactif pour répondre aux questions, organiser des visites et proposer des créneaux flexibles. Votre transparence (fourniture des documents, diagnostic immobilier, etc.) instaurera un climat de confiance.
Préparez-vous également à négocier. Dans un contexte où le marché a légèrement baissé, les acheteurs vont probablement tenter de faire baisser le prix ou obtenir certaines concessions. Déterminez à l’avance le prix plancher que vous êtes prêt à accepter. Songez aussi à des concessions non financières, comme une flexibilité sur la date de libération du logement, pour conclure plus facilement.
Enfin, même si vous ne passez pas par une agence, n’hésitez pas à filtrer les demandes. Un bien parisien peut attirer de nombreux curieux ; concentrez-vous sur les profils sérieux, déjà engagés dans une démarche de financement par exemple.
Si vous souhaitez être accompagné dans votre démarche et éviter les erreurs, vous pouvez envisager un coaching immobilier. Cliquez ici pour en savoir plus : les propositions de coaching de Barnabé Immobilier